Questions-réponses

Q: Pourquoi une étoile arrive à la fin se sa vie? Laurane (7ans)

R: Laurane, les étoiles sont comme des feux de bois, une fois que le feu à brûlé tout le bois il s’éteint. Pour les étoiles le bois est du gaz. Une fois que l’étoile à brûlé tout le gaz l’étoile meurt.

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Q: D’où viennent les cratères de la Lune? Lauranne (7 ans)

R: Les cratères de la Lune ont été formés lors de sa jeunesse. Elle a été percutée par d’énormes rochers, qu’on appelle astéroïdes. Les cratères sont les trous qu’ils ont laissés après leur chute. Tu les vois encore car sur la Lune il ne pleut pas et il n’y a pas de vent qui modifie avec le temps le paysage de celle-ci.

Q: Peut-on faire de l’astro-photo avec un simple APN?

R:Le 18 novembre 2011, Christiane Defays nous présentait une conférence intitulée «Photographier le ciel avec votre APN». Un public attentif a suivi cet exposé fort bien documenté, et nous avons recueilli les questions posées par des auditeurs.

Voici les réponses à quelques-unes d’entre elles.

Quelles scènes peuvent être utiles pour la photo du ciel nocturne ?

Voilà par exemple des options proposées dans le cas des compacts Lumix TZ6 et TZ18 :

– Ciel étoilé : 80 ISO, choix de 15s, 30s, 60s, ouverture F/3,3.

– Feu d’artifice : 80 ISO, temps d’obturation réglable sur une plage de ¼ à 2s, ouverture F/3,3.

– Paysage nocturne : 100 ISO, temps d’obturation 8s max.

– Nuit de Chine : voir APN du président.

Importance de l’exposition, échelle ISO

L’exposition correspond à la quantité de lumière qui atteint le capteur. Si cette quantité est trop élevée, l’image trop claire est dite surexposée ; si elle est trop faible, l’image trop foncée est dite sous-exposée.

La durée de l’obturation et le diamètre du diaphragme sont essentiels pour régler l’exposition mais avec la sensibilité ISO on a une autre possibilité, en effet la sensibilité du capteur est ajustable.

La sensibilité marque en quelque sorte la réactivité du capteur qui est l’élément recevant la lumière ; l’augmentation de la sensibilité va amplifier l’intensité du signal électrique issu du capteur.

L’échelle ISO détermine la sensibilité du capteur numérique ; chaque fois que la valeur en ISO double, on double aussi la sensibilité. Avec une sensibilité de 200 ISO, on aura besoin de deux fois moins de lumière qu’avec une sensibilité de 100 ISO pour obtenir le même effet sur la photo.

Pour les photos du ciel nocturne où la quantité de lumière est faible, on a donc intérêt à sélectionner une valeur élevée pour les ISO.

Cependant un problème se pose quand on choisit une valeur élevée pour les ISO : l’apparition, surtout dans les parties sombres de la photo (donc dérangeant pour les photos du ciel nocturne), d’une espèce de granulation disgracieuse sur l’image, ce qui est appelé « bruit » numérique. Lorsque l’image est agrandie, le bruit se manifeste davantage.

Suivant les qualités de l’appareil photo utilisé, la valeur en ISO à ne pas dépasser pour limiter le « bruit » sera de l’ordre de 400 ISO, 800 ISO ou 1600 ISO ; à chacun de tester pour trouver le meilleur compromis acceptable. Par exemple avec le compact Lumix je me suis souvent limitée à 400 ISO et avec le Nikon D90 à 800 ISO.

Le choix des ISO est souvent accessible à partir d’une commande du boîtier et se fait aussi à partir du menu.

Qu’est ce que le bracketing ?

Cette fonction est disponible sur la plupart des APN actuels, compacts y compris.

Utiliser le bracketing consiste à réaliser une série de plusieurs images en faisant varier l’exposition. L’appareil choisit de modifier l’exposition en variant le temps d’obturation, l’ouverture et la sensibilité ISO (quand elle est réglée sur auto) en tenant compte du mode choisi : par exemple si on travaille en priorité à l’ouverture, le temps d’obturation sera modifié.

Le photographe peut alors sélectionner l’image la mieux exposée parmi celles réalisées avec le bracketing . C’est intéressant quand l’objet photographié est fixe et qu’il est malaisé de choisir l’exposition la plus adéquate, par exemple pour photographier la Lune dans ses différentes phases.

Suivant l’APN, on peut choisir de faire 3, parfois 5 et même 7 images et sélectionner un incrément d’exposition : voilà un exemple de valeurs proposées 1/3 ; 2/3 ; 1 ; 1,3 ; 1,7 ; 2 IL (aussi désigné par ± 1/3 EV ; 2/3 EV ; 1 EV).[1]Il est recommandé de se référer au mode d’emploi car la manipulation aisée diffère suivant les APN, elle est habituellement directement accessible à partir d’une commande sur le boîtier sans passer par les menus.

Cette fonction me paraît intéressante pour des photos du ciel nocturne, sauf pour les longues poses bien sûr.

La technique HDR; de quoi s’agit-il ?

D’un traitement d’images qui à l’aide d’un logiciel ad hoc (Photoshop, Lightroom…) permet à partir de plusieurs images du même objet, prises en bracketing, de faire une nouvelle image où les parties surexposées seront assombries et les parties sous exposées éclaircies, ce qui peut s’avérer intéressant dans les situations ou l’on a de très forts contrastes de lumière. Dans le cas des photos du ciel nocturne le HDR ne me paraît guère opportun.

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