Notre conférence de janvier
Ce vendredi 27 janvier à 19 h 30, dans l’auditoire de l’institut d’anatomie au 20 de la rue de Pitteurs à Liège, nous recevrons à nouveau Louis Pauquay. Licencié en Philologie Classique, ensuite en Langues Orientales à l’Ulg. Louis est professeur de latin et de grec. Il a rejoint la SAL en 1986 et en a pris en charge le secrétariat pendant 10 ans. Il continue d’assurer régulièrement des séances de planétarium.
Il nous avait tenu en haleine le 25 novembre lors de sa conférence sur le géocentrisme de Pythagore à Ptolémée, première partie d’un cycle sur la « Cosmographie antique » (cf. Le Ciel de novembre 2016 p. 518).
Ce soir c’est la deuxième partie qu’il nous propose et qu’il nous présente comme suit :
Du géocentrisme à l’héliocentrisme
L’exposé de novembre nous avait permis de voir s’imposer le dogme géocentrique pythagoricien et ses postulats, de suivre leur adoption par Platon et Aristote, et d’admirer leur expression géométrique dans l’Almageste de Ptolémée. « Sauver les apparences », c’est-à-dire les ob-servations de plus en plus nombreuses, obligeait les astronomes, prisonniers du principe de la perfection de la sphère, à élaborer des repré-sentations géométriques – des hypothèses – toujours plus habiles. Au IIe siècle, Ptolémée codifia les déférents, épicycles, excentriques et autres équants avec tant de maîtrise que j’avais intitulé ce dernier chapitre une mécanique garantie pour 1 500 ans. L’exposé de janvier pré-sentera la suite : qu’est devenu le géocentrisme de Ptolémée chez les astronomes postérieurs ?
A-t-il connu une évolution chez les différents peuples héritiers de la science grecque ? Nous rencontrerons surtout les grands astronomes de la Renaissance : Copernic, AntiPtolémée ou astronome révolutionnaire ? Tycho Brahé, témoin des difficultés que soulevait le système de Ptolémée et observateur précieux. Enfin, Kepler qui, après des œuvres de jeunesse platoniciennes, renoncera aux postulats philosophiques des Pythagoriciens pour ouvrir la voie à l’astronomie scientifique.
L. Pauquay
